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MEDECINE

  Auteur : sylvain Date : 24/03/2013
 

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NEWS

  Auteur : sylvain Date : 24/03/2013
 

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MEMOIRES FERROMAGNETIQUES

  Auteur : sylvain Date : 08/03/2013
 

Un nanodispositif pour contraindre localement les parois
de domaines ferromagnétiques et en faire des mémoires

Non volatiles, les mémoires ferromagnétiques sont promises à un bel avenir dansle stockage des informations pour les applications mobiles et le multimédia. Des obstacles techniques ont retardé la révolution qu’elles promettent depuis plusieurs années. Deux équipes de l’Institut d’électronique fondamentale (Université Paris-
Sud/CNRS), en collaboration avec le Laboratoire de génie électrique de Paris
(CNRS/SUPELEC/UPMC/Université Paris-Sud) notamment, viennent de mettre au point des nanodispositifs intégrés qui permettraient d’accroître les capacités de stockage des mémoires numériques, tout en diminuant leur consommation d’énergie. Ces travaux viennent d’être publiés dans la revue Nature
Communications.
Le développement de mémoires solides et non volatiles de grande capacité est un enjeu majeur pour répondre à la problématique de la capacité de stockage des données numériques générées au quotidien. Ces mémoires permettent de supprimer toutes les pièces mobiles qui sont présentes dans les disques durs classiques, ce qui les rend
compatibles avec les applications mobiles. Si les premiers ordinateurs basés sur ce concept viennent d’être commercialisés, il reste de nombreux points à résoudre pour obtenir des mémoires avec une très faible consommation et une capacité de stockage nettement supérieure avant d’envisager de supplanter les disques durs classiques. Pour y parvenir, de nombreuses approches sont actuellement à l’étude dans les laboratoires de recherche. Dans ce contexte, manipuler la direction d’aimantation dans des nanodispositifs est une alternative qui présente de multiples avantages. En particulier, si l’on considère une piste magnétique submicronique, les domaines magnétiques séparés
par des parois étroites permettent de coder l’information. Un segment de ce ruban constitue alors un ensemble de bits et donc un registre (voir la représentation schématique en figure b). Dans les approches actuelles, les parois sont bloquées par des encoches physiques, mais l’absence de pièges dynamiques efficaces ne permet pas de bloquer sélectivement une paroi, lorsque les autres sont mises en mouvement sous l’action d’un courant polarisé en spin par exemple.
Deux équipes de l’Institut d’électronique fondamentale (Université Paris-Sud / CNRS), en collaboration avec des chercheurs du Laboratoire de génie électrique de Paris
(CNRS/SUPELEC/UPMC/Université Paris-Sud) et du Laboratoire Cavendish (Université
de Cambridge), ont développé des structures hybrides submicrométriques : elles provoquent une déformation locale à l’aide d’un élément piézoélectrique micrométrique sur lequel est déposé une piste magnétique de quelques centaines de nanomètres de
largeur (figure a). L’action d’une tension sur les électrodes placées latéralement à la piste permet de créer un piège dynamique qui agit localement sur la piste magnétique par magnétostriction inverse, la hauteur du piège variant ainsi en fonction de la tension appliquée. Ce travail a conduit à la première démonstration d’un nanodispositif tout
intégré (figure a) dont l’étude vient d’être publiée dans la revue Nature Communications.
Outre la validation du concept, ce travail1 démontre qu’il est possible de manipuler le spin à l’aide de déformations mécaniques locales, ce qui ajoute un degré de liberté supplémentaire pour manipuler l’aimantation en électronique de spin.

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MUSIQUE ET BIOLOGIE

  Auteur : sylvain Date : 21/12/2012
 

La musique est une énigme. Elle peut nous transporter au sommet de l'extase, faire surgir en un battement d'œil des souvenirs refoulés ou libérer un torrent d'émotions qui nous laisse pantois. Des études ont montré que la musique exerce des effets semblables à ceux de la sexualité ou de la nourriture, ce qui est une compréhension frappante quoique primaire de l'interaction entre la musique et l'esprit.

Ici, à Montréal, des scientifiques mènent des recherches sur la façon dont la musique agit sur le cerveau et remue notre sensibilité. Comment la musique joue-t-elle sur les émotions d'une manière que les mots ne peuvent imiter ? « Le message de la musique et sa capacité d'émouvoir sont plus abstraits que ceux du langage, affirme Ante Padjen, un musicien et chercheur en neurosciences à l'Université McGill. La musique existe dans un contexte culturel et un morceau de musique peut susciter différentes émotions chez différents groupes culturels. Même dans un seul groupe, chaque individu possède une expérience de vie propre dans laquelle il puise lorsqu'il réagit à la musique. »

Le plus gros défi des chercheurs est de découvrir où la biologie se situe parmi toutes ces variables sociales. Quelles règles biologiques persistent malgré les divers contextes culturels dans lesquels la musique est appréciée ?

Les chercheurs de Montréal ne s'entendent pas tous sur la nature de ce qu'ils cherchent. Y a-t-il un seul centre de la musique dans le cerveau ? Des études novatrices en imagerie du cerveau indiquent que plusieurs régions distinctes du cerveau jouent un rôle dans le traitement et l'appréciation de la musique. Toutefois, des études menées chez les personnes souffrant d'une déficience sur le plan musical montrent également que certains réseaux spécialisés distincts du cerveau pourraient être dévoués spécifiquement à la cognition musicale.

 

La vie sans musique

Par exemple, certains des circuits du cerveau intervenant dans la perception de la musique semblent être séparés des circuits qui traitent le langage et d'autres sons dans l'environnement, comme l'ont montré des études menées chez des personnes souffrant d'amusie, une forme grave de surdité tonale. Les personnes « amusicales » sont incapables de percevoir des différences de hauteur tonale dans la musique et peuvent par conséquent être incapables de chanter dans le ton, de danser sur de la musique ou de mémoriser une mélodie. Étonnamment, ces personnes possèdent par ailleurs des capacités cognitives parfaitement normales et leurs capacités auditives et langagières sont intactes.

Ces études indiquent également que l'on doit d'abord percevoir la musique normalement avant de pouvoir en jouir. Une personne amusicale étudiée par Isabelle Peretz, détentrice d'un doctorat, une psychologue à l'Université de Montréal, ne pouvait déceler des variations de tonalité dans la musique inférieures à deux demi-tons et a déclaré que la musique sonnait comme du bruit et, en fait, l'indisposait.

Dans une autre étude, la même auteure signalait que les personnes amusicales étaient incapables de distinguer les fausses notes et les dissonances. La plupart d'entre elles disaient aussi ne pas aimer la musique. Certaines la trouvaient si déplaisante qu'ils cherchaient à l'éviter complètement.

De toute évidence, un problème fonctionnel dans le cerveau est à l'origine de l'amusie. Toutefois, les études par imagerie du cerveau chez les personnes amusicales n'ont pu encore révéler clairement les différences anatomiques qui seraient en cause.

 

Les plaisirs de Xanadu

Bien que les lésions soupçonnées chez les personnes amusicales puissent être trop infimes pour être décelées à l'aide des techniques d'imagerie scientifique actuelles, d'autres études d'imagerie, comme celles qui sont menées à Montréal, ont permis des découvertes spectaculaires au sujet de la réaction affective à la musique.

L'une de ces études, menée par des chercheurs de l'Université McGill, a montré pour la première fois que la musique active elle aussi dans le cerveau les centres de récompense ou de plaisir qui sont associés à la nourriture ou au sexe.

L'étude est révélatrice, car elle laisse entendre que la musique est aussi importante pour nous que les stimuli reliés à la survie biologique. « Bien que nous puissions en théorie vivre et nous reproduire sans la capacité d'apprécier la musique, celle-ci semble importante pour ce qui est de notre bonheur et de notre bien-être », conclut Anne Blood, coauteure de l'étude et qui travaille maintenant au Massachusetts General Hospital.

L'étude a établi que seule la musique suffisamment belle pour susciter fois après fois l'euphorie et les frissons activait les centres ou voies de récompense communément appelés centres du plaisir du cerveau.

Ces centres de récompense font partie d'un système fort complexe qui comprend des constellations de cellules organisées en districts fonctionnels. Ce système est responsable des plaisirs naturels associés au goût, à la sexualité et à la chaleur, par exemple. De telles récompenses naturelles mènent à un renforcement ou à la répétition du comportement.

Bien que toutes les expériences agréables semblent se déverser dans une même voie de récompense, le système est en mesure de faire des distinctions et il ne réagit pas de façon identique à tous les stimuli. Il se peut que le système puisse également distinguer divers types de musique, ce qui expliquerait pourquoi les plaisirs de la musique ne sont pas tous égaux, que ce soit chez une même personne ou entre les personnes.

 

Les neurotransmetteurs portent la musique et son plaisir

Des études scientifiques ont cerné ces centres de plaisir en utilisant des substances chimiques psychiquement actives et des stimulations électriques. Elles ont révélé que les voies nerveuses requièrent un neurotransmetteur appelé dopamine. L'action de la dopamine semble essentielle dans la médiation des réponses que nous percevons comme gratifiantes et elle joue probablement un rôle clé dans la production de sensations d'euphorie. Ainsi, une expérience musicale agréable a probablement une base chimique dans la molécule de dopamine.

La distinction entre les sons musicaux s'effectue dans une région du cerveau d'évolution récente, le cortex auditif, responsable de l'intégration d'un morceau et de notre réaction à la musique et où se décide si le morceau est inspirant ou non. Toutefois, l'information musicale est traitée dans d'autres parties du cerveau avant de se rendre au cortex auditif. Des régions du cerveau relativement primitives qui règlent la motricité et la mémoire peuvent également contribuer à notre réaction affective à la musique. Après diverses consultations, le cerveau prend une décision qui nous mène à danser, claquer des doigts, faire une grimace ou sourire. Assez curieusement, les recherches ont montré que pendant que nous écoutons de la musique, les centres moteurs du cerveau sont activés même si nous ne bougeons pas.

 

Le chant comme hymne évolutionnaire

Les scientifiques ignorent toujours pourquoi un système aussi raffiné pour la musique s'est développé chez les humains – ou chez d'autres animaux, tant qu'à cela. D'après Mme Blood, le chant peut avoir évolué à partir du phénomène langagier appelé prosodie, c'est-à-dire le changement de ton dans notre discours lorsque nous posons une question ou que nous affirmons une chose. D'autres chercheurs, comme le Dr Sandra Trehub de l'Université de Toronto, estiment que le chant pourrait être venu d'effets de voix non verbaux produits pour rassurer les nourrissons.

Quoi qu'il en soit, la découverte de flûtes du Néanderthalien en Europe montre qu'un « instinct musical » s'est développé chez les humains il y a des millénaires. Ainsi que le dit Ian Cross, un psychologue de la musique de l'Université de Cambridge, « sans la musique, il se pourrait que nous soyons jamais devenus humains ».

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