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LA DISPARITION DES ABEILLES

  Auteur : sylvain Date : 12/05/2013
 

Trop de pesticides, moins de miel


On connaît surtout les abeilles pour leur miel et leurs piqûres, mais moins pour leur rôle de pollinisateur. Une fonction essentielle à notre écosystème et mise à mal par l’usage des pesticides. Une équipe de chercheurs du centre Inra PACA et du CNRS, associée à des ingénieurs agricoles, ont mené une étude dont les récents résultats peuvent expliquer en partie le déclin des abeilles domestiques.
Par Maya press pour Inra Mis à jour le 14/02/2013Publié le 24/01/2013Mots-clés : Biodiversité - Abeilles - déclin - pesticides - pollinisateurs 

Une abeille visitant une fleur de courgette. © CARRERAS Florence Les abeilles sont plusieurs milliards à bourdonner autour des surfaces fleuries du monde. Elles ont toutes en commun de se nourrir de nectar et de pollen et d’assurer le transport du pollen pour la reproduction des plantes à fleurs. En 2008, une étude du CNRS et de l’Inra a chiffré la valeur de l'activité de pollinisation des insectes, majoritairement des abeilles, à 153 milliards d'euros sur les principales cultures alimentaires de l'homme.
Parmi les 20 000 espèces mondiales, et le millier que l’on trouve en France, on distingue toutes sortes d’abeilles. « Si la plupart d’entre nous connaissent celle qui vit en ruche et produit du miel, l’abeille domestique, il ne s’agit que d’une espèce parmi les autres », précise Mickaël Henry, chercheur biologiste dans l’unité Abeilles et Environnement d'Avignon. Ensuite il y a la masse des abeilles sauvages qui sont de toutes les tailles et de toutes les formes, depuis les espèces dites sociales jusqu’à des espèces solitaires ou parasites.

Désorientées par les pesticides
Depuis quelques années, de nombreux scientifiques et apiculteurs s’inquiètent du déclin des abeilles domestiques. Ce déclin toucherait aussi les abeilles sauvages, sans qu’on puisse réellement en estimer l’importance. Une équipe de chercheurs du centre Inra PACA et du CNRS, associée à des ingénieurs agricoles, ont mené une étude dont les récents résultats peuvent expliquer en partie ces disparitions.
Ils ont disposé des puces RFID (radio fréquence) sur 650 abeilles, fonctionnant comme des code-barres individuels lors du passage dans la ruche, elle-même munie d’un capteur. Elles ont ensuite été nourries soit d’une simple solution sucrée, soit d’une solution sucrée couplée à une très légère dose d’insecticide, et placées à 1 km, distance habituelle de leur ruche. En comparant les proportions de retours à la ruche des deux groupes d’abeilles, les chercheurs ont constaté que l’ingestion de pesticide provoquait un phénomène de désorientation chez l’abeille. L’intoxication aboutit à une mortalité journalière de 25% à 50% chez les butineuses intoxiquées, soit jusqu'à trois fois le taux normal (environ 15% des butineuses par jour).

Moins d’abeilles, moins de plantes
L’utilisation intensive dans l’agriculture moderne de produits chimiques serait donc à l’origine d’une partie du déclin des abeilles. Reste que selon Mickaël Henry, « envisager une disparition totale des abeilles est excessif ». Mais si c’était le cas, l’impact sur la biodiversité et sur l’homme serait important. Car 80% des plantes à fleurs ont besoin de pollinisateurs extérieurs, en grande partie les abeilles, pour se reproduire. « Mais de nombreuses plantes sont aussi pollinisées par le vent, et par d’autres animaux comme les papillons, les chauves-souris, ou les colibris », tempère Mickaël Henry. Si les abeilles devaient disparaître, il y aurait donc une moins grande diversité de plantes et une diminution de la diversité alimentaire pour l’Homme.

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MEMOIRE MUSICALE

  Auteur : sylvain Date : 03/05/2013
 

Paris, 25 AVRIL 2013

Mémoire musicale : certains déficits commencent dans le cortex auditif
L'amusie congénitale est un trouble caractérisé par des compétences musicales diminuées, pouvant aller jusqu'à l'incapacité à reconnaître des mélodies très familières. Les bases neuronales de ce déficit commencent enfin à être connues. En effet, selon une étude menée par les chercheurs du CNRS et de l'Inserm au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS / Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1), les personnes amusiques présentent un traitement altéré de l'information musicale dans deux régions cérébrales : le cortex auditif et le cortex frontal, surtout dans l'hémisphère cérébral droit. Ces altérations semblent liées à des anomalies anatomiques dans ces mêmes cortex. Ces travaux apportent des informations précieuses sur la compréhension de l'amusie et, plus généralement, sur le « cerveau musical », c'est-à-dire sur les réseaux cérébraux impliqués dans le traitement de la musique. Ils sont publiés dans l'édition papier du mois de mai 2013 de la revue Brain.
L'amusie congénitale, qui touche entre 2 et 4% de la population, peut se manifester de diverses façons : par une difficulté à entendre une « fausse note », par le fait de « chanter faux », voire parfois par une aversion à la musique. Certaines de ces personnes affirment ressentir la musique comme une langue étrangère ou comme un simple bruit. L'amusie n'est due à aucun problème auditif ou psychologique, et ne semble pas liée à d'autres troubles neurologiques. Les recherches sur les bases neuronales de ce déficit n'ont commencé qu'il y a une dizaine d'années avec les travaux de la neuropsychologue canadienne Isabelle Peretz.

Deux équipes du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS / Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1) se sont notamment intéressées à l'encodage de l'information musicale et à la mémorisation à court terme des notes. Selon des travaux antérieurs, les personnes amusiques présentent une difficulté toute particulière à percevoir la hauteur des notes (le caractère grave ou aigu). De plus, bien qu'elles retiennent tout à fait normalement des suites de mots, elles peinent à mémoriser des suites de notes.

Pour tenter de déterminer les régions cérébrales concernées par ces difficultés de mémorisation, les chercheurs ont effectué, sur un groupe de personnes amusiques en train de réaliser une tâche musicale, un enregistrement de Magnéto-encéphalographie (technique qui permet de mesurer, à la surface de la tête, de très faibles champs magnétiques résultant du fonctionnement des neurones). La tâche consistait à écouter deux mélodies espacées par un silence de deux secondes. Les volontaires devaient déterminer si les mélodies étaient identiques ou différentes entre elles.

Les scientifiques ont observé que, lors de la perception et la mémorisation des notes, les personnes amusiques présentaient un traitement altéré du son dans deux régions cérébrales : le cortex auditif et le cortex frontal, essentiellement dans l'hémisphère droit. Par rapport aux personnes non-amusiques, leur activité cérébrale est retardée et diminuée dans ces aires spécifiques au moment de l'encodage des notes musicales. Ces anomalies surviennent dès 100 millisecondes après le début d'une note.

Ces résultats rejoignent une observation anatomique que les chercheurs ont confirmée grâce à des images IRM : chez les personnes amusiques, au niveau du cortex frontal inférieur, on trouve un excès de matière grise accompagnée d'un déficit en matière blanche dont l'un des constituants essentiels est la myéline. Celle-ci entoure et protège les axones des neurones, permettant au signal nerveux de se propager rapidement. Les chercheurs ont aussi observé des anomalies anatomiques dans le cortex auditif. Ces données renforcent l'hypothèse selon laquelle l'amusie serait due à un dysfonctionnement de la communication entre le cortex auditif et le cortex frontal.

L'amusie est ainsi liée à un traitement neuronal déficitaire dès les toutes premières étapes du traitement d'un son dans le système nerveux auditif. Ces travaux permettent ainsi d'envisager un programme de réhabilitation de ces difficultés musicales, en ciblant les étapes précoces du traitement des sons par le cerveau et de leur mémorisation.

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LA STRATEGIE ANTIVIRALE DES INSECTES

  Auteur : sylvain Date : 21/04/2013
 

Paris, 27 février 2013

L'étonnante stratégie antivirale des insectes

Alors qu'ils provoquent chez l'Homme des infections aiguës et des troubles parfois sévères, les virus restent, chez les insectes qui les transmettent, totalement silencieux : l'infection est asymptomatique et persiste durant toute la vie de l'animal. Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS, ont décrypté le curieux mécanisme immunitaire qui permet aux insectes de contrôler si efficacement la réplication du virus. Un dispositif dont tout le monde semble tirer avantage...

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CELLULES SOUCHES...

  Auteur : sylvain Date : 21/04/2013
 

Paris, 10 avril 2013

L'étonnante capacité des cellules souches sanguines à répondre aux situations d'urgences
Une équipe de chercheurs de l'Inserm, du CNRS et du MDC, dirigée par Michael Sieweke du Centre d'Immunologie de Marseille Luminy (CNRS, Inserm, Aix Marseille Université) et du Centre de Médecine Moléculaire Max Delbrück de Berlin-Buch, révéle aujourd'hui un rôle inattendu des cellules souches hématopoïétiques : outre leur capacité à assurer le renouvellement continu de nos cellules sanguines ces dernières sont aussi capables de produire, « à la demande » et en urgence, les globules blancs qui permettent à l'organisme de faire face à une inflammation ou une infection. Cette propriété insoupçonnée pourrait être utilisée pour protéger des infections les patients ayant bénéficié d'une greffe de moelle osseuse, le temps que leur système immunitaire se reconstitue. Ces travaux sont publiés dans la revue Nature datée du 10 avril 2013.

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