ecole de musique toulon, cours de piano
     
 
 
 
 
 
menu
 
initiation musicale toulon  

MUSIQUE ET ÉMOTIONS

  Auteur : sylvain Date : 15/11/2014
 

La musique et les émotions


Introduction


Les processus cognitifs impliqués dans la perception de la musique ont été très étudiés et ce depuis longtemps tandis que les réponses émotionnelles à la musique ne sont étudiées que depuis peu de temps.
Pour beaucoup de personnes, musiciens ou simples auditeurs, la musique est avant tout expressive. Les sciences de l’activité mentale dominent souvent les sciences de l’affectivité.
Dans les premières, l’auditeur est souvent présenté comme un outil d’analyse des signaux acoustiques, il y a peu d’intérêt pour les réactions sensibles ni pour l’influence de ces réactions sur sa façon d’écouter la musique notamment car cela est plus difficile à étudier.
Malgré ces difficultés, la psychologie des émotions s’est développée mais assez tardivement dans le domaine de la musique car par exemple la survie d’un individu ne va pas dépendre de sa sensibilité à la musique.

Recherches sur la musique en psychologie des émotions
À l’heure actuelle, de nombreuses recherches s’intéressent aux émotions musicales ce qui permet de mieux comprendre l’importance de la musique dans nos sociétés.

Il y a eu des remises en question de certaines idées reçues comme celle selon laquelle les réponses émotionnelles à la musique sont subjectives.
Il est vrai que les émotions suscitées par des œuvres musicales peuvent être déterminées par des éléments non musicaux, par exemple un évènement particulier qui va être associé à l’œuvre.
De ce fait, en fonction de l’évènement associé, une même œuvre peut être perçue comme triste par une personne et comme gaie par une autre. Il faut faire attention car ces associations émotionnelles ne représentent qu’une petite partie des nos expériences.

La majorité des œuvres musicales a une structure expressive qui est suffisamment forte pour imposer des états émotionnels communs à la plus grande partie des auditeurs. C’est en ce sens que l’on peut parler de cohésion sociale grâce à la musique.
Des recherches ont montré qu’il y avait une stabilité des réponses émotionnelles. En utilisant des œuvres classiques connues qui sont bien caractérisées d’un point de vue expressif (par exemple pour la gaieté Le Printemps de Vivaldi, pour la colère La Nuit sur le mont chauve de Moussorgski, …), il a été montré que les réponses émotionnelles des auditeurs étaient similaires.

Dans un contexte naturel, l’émotion identifiée dans une œuvre est liée à l’émotion ressentie. Une expérience a permis notamment de le mettre en évidence. Dans celle-ci on demande au sujet d’évaluer le caractère émotionnel d’un stimulus non musical neutre (qui n’a pas de signification particulière). La présentation du stimulus est précédée d’un extrait musical qui est soit triste, soit gai. Il est ensuite demandé au sujet, s’il trouve le symbole gai ou triste.
Il a été constaté que le caractère émotionnel attribué au symbole neutre est influencé par l’émotion déclenchée par le morceau qui précède la présentation du symbole (= amorçage affectif). Ceci montre que la musique influe sur l’état affectif du sujet.

Les différentes études


- Les émotions sont suffisamment puissantes pour entrainer de nombreuses modifications physiologiques telles que le rythme cardiaque, respiratoire, la conduction de la peau.

- L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), confirme l’implication des réseaux neuronaux émotionnels lorsque l’on écoute de la musique. Il y a notamment une étude menée par l’équipe de Zatorre qui a montré, en faisant écouter des musiques émotionnellement fortes pour la personne, que la musique active les mêmes régions cérébrales que les stimuli ayant une forte implication biologique comme la nourriture, les stimulations sexuelles ou certaines drogues.
Les résultats en imagerie cérébrale suggèrent que des liens anatomiques et fonctionnels se sont créés entre les systèmes cérébraux anciens (liés aux émotions) et les régions corticales (plus récentes et liées aux processus cognitifs supérieurs). Cela nous permet de ressentir des émotions en présence de stimuli culturels comme la musique.

- Certains types d’émotions semblent plus facilement associés à des changements physiologiques spécifiques.
Par exemple, selon Carol Krumhansl la gaieté entraînerait une accélération du rythme respiratoire alors que la tristesse se manifesterait par un changement de rythme cardiaque, une augmentation de la pression sanguine et une diminution de la conductance de la peau.

- D’autres études qui ont été menées suggèrent que les deux hémisphères ne contribuent pas de la même façon aux émotions musicales.
L’hémisphère gauche semble plus actif dans l’écoute de la musique gaie, et l’hémisphère droit lors de l’écoute de musique triste. Toutefois même si l’imagerie cérébrale nous permet de localiser les aires impliquées dans l’émotion musicale, cela ne suffit pas pour comprendre comment nait une expérience émotionnelle et comment elle fonctionne. Pour cela il faut faire appel à la psychologie expérimentale.
Quatre grands types d’émotions semblent prédominer en musique : la gaieté, la colère (ou la peur), la tristesse et la sérénité.

- Des études ont été faites pour définir ces types d’émotions. Des extraits musicaux sont diffusés à des sujets qui doivent dire s’ils les trouvent gais, tristes, serein ou inquiétant. Les résultats montrent qu’on peut les décomposer selon trois paramètres : la valence émotionnelle, l’émotion corporelle et l’énergie. On constate que les extraits sont regroupés en quatre zones comme représenté sur le graphique suivant.

 

DOCUMENT              BORDEAUX  2             LIEN

 
 
 
initiation musicale toulon  

MEMOIRE MUSICALE

  Auteur : sylvain Date : 30/10/2014
 

Paris, 25 AVRIL 2013


Mémoire musicale : certains déficits commencent dans le cortex auditif


L'amusie congénitale est un trouble caractérisé par des compétences musicales diminuées, pouvant aller jusqu'à l'incapacité à reconnaître des mélodies très familières. Les bases neuronales de ce déficit commencent enfin à être connues. En effet, selon une étude menée par les chercheurs du CNRS et de l'Inserm au Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS / Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1), les personnes amusiques présentent un traitement altéré de l'information musicale dans deux régions cérébrales : le cortex auditif et le cortex frontal, surtout dans l'hémisphère cérébral droit. Ces altérations semblent liées à des anomalies anatomiques dans ces mêmes cortex. Ces travaux apportent des informations précieuses sur la compréhension de l'amusie et, plus généralement, sur le « cerveau musical », c'est-à-dire sur les réseaux cérébraux impliqués dans le traitement de la musique. Ils sont publiés dans l'édition papier du mois de mai 2013 de la revue Brain.
L'amusie congénitale, qui touche entre 2 et 4% de la population, peut se manifester de diverses façons : par une difficulté à entendre une « fausse note », par le fait de « chanter faux », voire parfois par une aversion à la musique. Certaines de ces personnes affirment ressentir la musique comme une langue étrangère ou comme un simple bruit. L'amusie n'est due à aucun problème auditif ou psychologique, et ne semble pas liée à d'autres troubles neurologiques. Les recherches sur les bases neuronales de ce déficit n'ont commencé qu'il y a une dizaine d'années avec les travaux de la neuropsychologue canadienne Isabelle Peretz.

Deux équipes du Centre de recherche en neurosciences de Lyon (CNRS / Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1) se sont notamment intéressées à l'encodage de l'information musicale et à la mémorisation à court terme des notes. Selon des travaux antérieurs, les personnes amusiques présentent une difficulté toute particulière à percevoir la hauteur des notes (le caractère grave ou aigu). De plus, bien qu'elles retiennent tout à fait normalement des suites de mots, elles peinent à mémoriser des suites de notes.

Pour tenter de déterminer les régions cérébrales concernées par ces difficultés de mémorisation, les chercheurs ont effectué, sur un groupe de personnes amusiques en train de réaliser une tâche musicale, un enregistrement de Magnéto-encéphalographie (technique qui permet de mesurer, à la surface de la tête, de très faibles champs magnétiques résultant du fonctionnement des neurones). La tâche consistait à écouter deux mélodies espacées par un silence de deux secondes. Les volontaires devaient déterminer si les mélodies étaient identiques ou différentes entre elles.

Les scientifiques ont observé que, lors de la perception et la mémorisation des notes, les personnes amusiques présentaient un traitement altéré du son dans deux régions cérébrales : le cortex auditif et le cortex frontal, essentiellement dans l'hémisphère droit. Par rapport aux personnes non-amusiques, leur activité cérébrale est retardée et diminuée dans ces aires spécifiques au moment de l'encodage des notes musicales. Ces anomalies surviennent dès 100 millisecondes après le début d'une note.

Ces résultats rejoignent une observation anatomique que les chercheurs ont confirmée grâce à des images IRM : chez les personnes amusiques, au niveau du cortex frontal inférieur, on trouve un excès de matière grise accompagnée d'un déficit en matière blanche dont l'un des constituants essentiels est la myéline. Celle-ci entoure et protège les axones des neurones, permettant au signal nerveux de se propager rapidement. Les chercheurs ont aussi observé des anomalies anatomiques dans le cortex auditif. Ces données renforcent l'hypothèse selon laquelle l'amusie serait due à un dysfonctionnement de la communication entre le cortex auditif et le cortex frontal.

L'amusie est ainsi liée à un traitement neuronal déficitaire dès les toutes premières étapes du traitement d'un son dans le système nerveux auditif. Ces travaux permettent ainsi d'envisager un programme de réhabilitation de ces difficultés musicales, en ciblant les étapes précoces du traitement des sons par le cerveau et de leur mémorisation.

 

DOCUMENT               CNRS               LIEN

 
 
 
initiation musicale toulon  

LES PLANTES ET LA MUSIQUE

  Auteur : sylvain Date : 18/09/2014
 

Les effets de la musique sur les plantes


En Construction:
 Section rédigée par Acher Kelfa et Yossef Tapiero
A)observation experimental de la croissance
Observation expérimentale de la croissance
Au cours des dernières années, les agriculteurs ont remarqué que suite à l'exposition de musique sur leurs plantes le volume de leurs plantations a évolué de façon exponentielle. Ce qui leur a permis d'avoir des tomates, des courgettes, des haricots ainsi que toutes sortes de fruits et de légumes d'une taille quasi double de leur volume habituel.
Afin de démontrer que la musique a un effet sur les plantes, une expérience a  été réalisée consistant à faire pousser pendant 1 semaine et demi une plantation de haricots suivant  trois cas différents :
-Le premier cas sera une expérience témoin où on n'exposera pas les plantes à de la musique.
-Le deuxième cas sera celui où on expose les plantes à1 min de musique par jour.
 -Le troisième cas est celui où on expose les plantes à 5 min de musique par jour :
Les résultats observés sont les suivant :

 
 
On peut observer dans le premier cas que les plants ont grandi en moyenne de 11.8 cm pendant 1semaine et demi.
Dans le deuxième cas, les plants exposés à 1 min de musique par jour, on grandi en moyenne de 13.6 cm pendant 1 semaine et  demi.
Dans le troisième cas, les plants exposés à 5 min de musique par jour, on grandi en moyenne de 20.5 cm pendant 1 semaine et demi.
Cette expérience nous permet de déclarer qu’un plant exposé à la musique est d'une taille supérieure à la normale. En effet, nous pouvons remarquer qu’un plant exposé à la musique ne serait-ce qu’une minute par jour est 1.5 fois supérieur à un plant de haricot non exposé à la musique (de11.8 cm de moyenne, nous passons à 13.6 cm de moyenne). Ce résultat est faible par rapport à l'exposition d'un plant de haricot pendant 5 min à la musique par jour.  (nous passons de 11.8 cm de moyenne à 20.5cm de moyenne). La pousse a quasiment doublé de taille (1.7 fois supérieure à la taille du plant témoin).
     

les plantes non exposés à la musique                                                                        les plantes exposés à la musique
Des scientifiques comme Dorothy Retallack ont fait en1969 une expérience sur deux séries de même plante. Cette expérience a consisté, dans un premier temps, à mettre une série de plantes appelées mc1 sous l’effet sonore de la musique classique et dans un deuxième temps, à mettre une deuxième série de plantes identiques nommées mr1 sous l’effet sonore de la musique de type  rock.
De cette expérience nous pouvons affirmer  que la musique entraine une croissance accrue des plantes. Néanmoins, nous ne pouvons pas affirmer que toutes les musiques sont bénéfiques pour les plantes. En effet, après expérience avec différentes musiques sur les plantes, les scientifiques ont remarqué que certaines musiques étaient bénéfiques et d'autres avaient des effets destructeurs sur les plantes.Nous pouvons clairement observer une nette différence entre la croissance des deux plants.
    1.    Le résultat pour la musique classique mc1
Les scientifiques vont pouvoir observer une très nette différence entre mc1 et mr1. Ils ont pu remarquer qu’au bout de la première semaine les plantes ont une croissance accrue de plus de deux mètres par rapport au sol et possèdent des racines ainsi que des feuilles  4 fois plus grosses que les plantes de mr1. Ils possèdent tous une caractéristique frappante qui est que le plant pousse dans la direction du poste de musique.
    1.    Le résultat pour la musique de types rock mr1
Dans cette série de plantation, les scientifiques vont pouvoir observer que les plantes, dans un premier temps, ont une croissance normale et dans un deuxième temps, possèdent une croissance accrue et deviennent anormalement hautes. Peu de temps après, ils développent de minuscules feuilles ainsi que de minuscules racines. Certains plants sont paralysés au bout de 15 jours tandis que d’autres trépassent après avoir écoutés du ACDC.
De cette expérience, on en conclut que les plantes ont des symptômes qui diffèrent en fonction de la musique qu’elles écoutent. Certaines musiques sont bénéfiques (musique classique) tandis que d’autres ont des effets néfastes (musique de type rock) comme la paralysie, l’arrêt du développement des plantes. Elles peuvent provoquer des maladies ou même la mort de la plante

 

DOCUMENT             INTERNET              LIEN

 

                                                                  LIEN

 
 
 
initiation musicale toulon  

EXPLORATION DE LA VOIX

  Auteur : sylvain Date : 23/08/2014
 

EXPLORATION DE LA VOIX (1999)


Explication scientifique du phénomène vocal humain, et quatre exemples de pratiques vocales inhabituelles. 1) Exploration dynamique des cordes vocales (VF) 2) Radiographie de l'appareil vocal (VF) 3) Chant diphonique (VF) 4) Langue sifflée des Pyrénées (VF) 5) Jeux de gorge des Inuits (VF) 6) Voix de tête, voix de poitrine - de la Youtse traditionnelle au Yodel moderne (VF)

Générique
Production : Cité des Sciences et de l'Industrie Copyright CSI 1999 Droits réservés : 1) Cl. Edelman pour la CSI 2) Cl. Edelman pour la CSI 3) CNRS AV 4) SFRS 5) FR3 6) ----

 

VIDEO           CANAL  U           LIEN

 

 (si la video n'est pas accéssible,tapez le titre dans le moteur de recherche de CANAL U.)

 
 
 
Page : [ 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 ] Précédente - Suivante
 
 
 
Google