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L'IRCAM |
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Auteur : sylvain Date : 10/01/2016 |
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L´IRCAM
1, place Igor-Stravinsky
75004 Paris
tél. : 01 44 78 48 43 - fax 01 44 78 15 40
En 1970, le Président Georges Pompidou demande à Pierre Boulez de créer et de diriger un institut de recherche musicale associé au futur Centre national d'art contemporain et dès 1973 est mis en chantier le bâtiment conçu par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers, au pied de l'église Saint-Merri, sous le bassin de la place Igor-Stravinsky.
Les missions de l'IRCAM
L´ Ircam accueille et suscite une interaction féconde entre création et recherche musicales. Dans la fidélité à sa vocation originelle, tout en réfléchissant l´urgence des mutations.
Une recherche multiforme
Mutuellement enrichissante pour les chercheurs et les compositeurs, la recherche se construit autour de projets concertés, accordant les technologies les plus récentes aux exigences et à la cohérence d´un contexte musical. Elle utilise les meilleures compétences scientifiques ; elle bénéficie de nombreuses collaborations extérieures, ainsi que d´une véritable valorisation des produits.
Un espace de création en temps réel
Ouvert sur la communauté musicale internationale, l´Institut accueille chaque année de jeunes talents et des créateurs affirmés. Il souhaite offrir aux compositeurs un cadre de réalisation technique performant. Le contexte pluridisciplinaire du Centre Georges-Pompidou suscite l´émergence d´oeuvres de collaboration (danse, cinéma, vidéo, installations sonores). La diffusion des commandes est favorisée par des relations privilégiées avec l´Ensemble Intercontemporain et d´autres institutions musicales (festivals, opéras, théâtres, sans oublier les maisons de disques).
Un grand pôle pédagogique
En amont et en aval de la recherche et de la création, l´Ircam propose des formations et des repères. Le compositeur doit pouvoir se familiariser avec le maniement des technologies contemporaines. L´étudiant doit avoir accès aux démarches qui guident la recherche et la création musicales d´aujourd´hui. Enfin, le public doit trouver les repères qui lui permettent de mieux s´orienter dans une aventure musicale en train de s´élaborer.
Une médiation active
L´Ircam développe ses activités éditoriales, afin de constituer une documentation sur les musiques d´aujourd´hui et de saisir aussi de manière critique les enjeux technologiques et artistiques qui se font jour. Parallèlement, la nouvelle médiathèque dote son fonds de moyens informatiques de consultation et permet d´accéder à nombre de produits multimédias. Enfin, en multipliant les journées portes ouvertes et les manifestations diverses en collaboration avec les autres composantes du Centre Georges-Pompidou, l´Ircam, plus que jamais, s´expose et se donne à voir.
Quelques dates importantes dans l'histoire de l'IRCAM
1976 Mise au point du processeur de sons numériques 4A, premier développement scientifique conduit à l'Ircam.
1979 Première version du programme Chant (sons synthétiques générés par modélisation de la voix chantée), ultérieurement complétée par le langage de contrôle Formes.
1981 Mise au point du système 4X, dernier maillon de la série de processeurs de sons numériques développée depuis 1976 et création de la version initiale de Répons, dans le cadre du festival de Donaueschingen, première oeuvre de Pierre Boulez réalisée à l'Ircam.
1983 Concept de recherche en musique, cycle de créations et de conférences. L'Ircam en réseau informatique international (et sur l'Internet dès 1989).
1984 Organisation de l'ICMC, colloque international en informatique musicale. Réalisation du logiciel Iana permettant l'analyse psychoacoustique des sons.
1986 Tournée américaine de l'Ircam, associé à l'Ensemble Intercontemporain.
1988 Finalisation du langage de programmation graphique Max, logiciel conçu par Miller Puckette, favorisant l'interaction directe entre interprète et ordinateur, utilisé par Philippe Manoury dans Pluton. Première version de Modalys, logiciel de synthèse par modèles physiques.
1991 Mise au point de la Station d'informatique musicale, plate-forme de traitement audionumérique pour la recherche, la création et la production musicales.
1992 Laurent Bayle succède à Pierre Boulez à la direction de l'Ircam.
1994 Finalisation d'AudioSculpt, logiciel graphique permettant de manipuler le son.
1995 L'Ircam et le CNRS s'associent autour d'une unité mixte codirigée par Hugues Dufourt et Hugues Vinet. Finalisation du Spatialisateur, logiciel conçu par Espaces nouveaux et l'Ircam, destiné à l'acoustique des salles, à l'espace sonore urbain et au concert.
lien vers l'IRCAM |
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PIERRE BOULEZ |
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Auteur : sylvain Date : 10/01/2016 |
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mise à jour le 6 janvier 2016 © Philippe Gontier
Pierre Boulez
Compositeur et chef d'orchestre français né le 26 mars 1925 à Montbrison, Loire, mort le 5 janvier 2016 à Baden-Baden, Allemagne.
Biographie
Parcours de l'œuvre
Œuvres / effectif
Œuvres / date
Ressources
Après des études en classe de mathématiques spéciales à Lyon, il se tourne vers la musique en 1942 et s’installe à Paris où il sera admis, deux ans plus tard, dans la classe d’harmonie d’Olivier Messiaen au Conservatoire de Paris. Andrée Vaurabourg lui enseignera ensuite le contrepoint, Olivier Messiaen la composition et René Leibowitz la technique dodécaphonique. Il obtient un Premier Prix en 1945.
En 1946, nommé directeur de la musique de scène de la Compagnie Renaud-Barrault, il dirige des partitions de Auric, Poulenc, Honegger et de lui-même. Il compose la Sonatine pour flûte et piano, la Première Sonate pour piano et la première version du Visage nuptial pour soprano, alto et orchestre de chambre, sur des poèmes de René Char. Dès lors, sa carrière de compositeur s’affirme.
En 1951, il se livre à des expériences aux studios de musique concrète de Pierre Schaeffer à Radio France, qui ont donné naissance à deux études de musique concrète.
En 1953 naissent les Concerts du Petit Marigny qui prendront l’année suivante le nom de Domaine Musical, dont il assurera la direction jusqu’en 1967.
Aux cours d’été à Darmstadt entre 1954 et 1965, il intervient dans de nombreuses conférences, aboutissant à la parution de sa monographie, Penser la musique aujourd’hui (1963). Il s’y affirme avec Stockhausen, Berio, Ligeti et Nono comme une des plus fortes personnalités de sa génération.
En 1966, sur l’invitation de Wieland Wagner, il dirige Parsifal à Bayreuth, puis Tristan et Isolde au Japon.
En 1969, Pierre Boulez dirige pour la première fois l’Orchestre philharmonique de New York, dont il prendra la direction de 1971 à 1977, succédant à Leonard Bernstein.
Parallèlement, il est nommé chef permanent du BBC Symphony Orchestra à Londres, fonction qu’il assume de 1971 à 1975.
À la demande du président Georges Pompidou, Pierre Boulez accepte de fonder et de diriger l’lnstitut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam), qui ouvrira ses portes à l’automne 1977.
En 1975, Michel Guy, secrétaire d’Etat aux Affaires culturelles, annonce la création de l’Ensemble intercontemporain (EIC), dont la présidence est confiée à Pierre Boulez.
En 1976, il est invité à Bayreuth pour diriger la Tétralogie de Wagner, dans une mise en scène de Patrice Chéreau, pour la célébration du centenaire du « Ring ». Cinq années de suite, il dirigera cette production, qui sera ensuite enregistrée sur disque et en cassette vidéo.
Professeur au Collège de France entre 1976-1995, il est également l’auteur de nombreux écrits sur la musique.
En 1979, il dirige la première mondiale de la version intégrale de Lulu, d’Alban Berg, à l’Opéra de Paris.
Parallèlement, Pierre Boulez s’associe à d’autres projets importants pour la diffusion de la musique, telles les créations de l’Opéra Bastille et de la Cité de la musique à La Villette.
En 1988, il réalise une série de six émissions télévisées : « Boulez XXe siècle ». Dans le cadre du festival d’Avignon, il dirige Répons à la carrière Boulbon et est le compositeur invité du centre Acanthes, à Villeneuve-lès-Avignon, où il donne une série de cours de direction d’orchestre.
En 1992, Pierre Boulez décide de quitter la direction de l’Ircam pour se consacrer à la direction d’orchestre et à la composition. Il signe un contrat d’exclusivité avec Deutsche Grammophon et continue son imposante discographie avec les plus grands orchestres.
En août de la même année, le festival de Salzbourg lui consacre une programmation exhaustive consistant en concerts avec l’Ensemble intercontemporain et l’Ircam, et avec des formations symphoniques.
Pierre Boulez est invité régulièrement aux festivals de Salzbourg, de Berlin et d’Édimbourg, et titulaire de nombreux prix tels les prix Siemens (1979), Polaris (1996), Grawemeyer (2001), Glenn Gould (2002), Kyoto (2009), Golden Lion for Lifetime Achievement (Biennale de Venise, 2012) et BBVA Foundation Frontiers of Knowledge (2013).
Ses principales œuvres réalisées à l’Ircam sont Répons (1981-1988) pour six solistes, ensemble et ordinateur, créée dans sa version finale lors du festival d’Avignon en 1988 ; Dialogue de l’ombre double (1985) pour clarinette, bande et dispositif de spatialisation, ...explosante-fixe... pour flûtes, ensemble et ordinateur (1991-1993) et Anthèmes 2 (1997), pour violon et dispositif électronique.
Ses dernières compositions sont sur Incises, créée en 1998 au Festival d’Édimbourg, et Dérive 2, dont la dernière version a été créée en juillet 2006 au festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence. En 2005, il signe également une pièce pour piano destinée à un album de partitions pour jeunes pianistes, Une page d'éphéméride ainsi qu'une révision d'une courte œuvre de 1969, Pour le Dr. Kalmus.
Entre 2004 et 2007, il dirige de nouveau la Tétralogie de Wagner à Bayreuth, cette fois dans une mise en scène de Christoph Schlingensief. En 2013, Deutsche Grammophon édite un coffret de 13 Cds de l’œuvre complète du compositeur. Parmi les nombreuses célébrations des 90 ans du compositeur en 2015, signalons des festivals dédiés à sa musique, proposés par les orchestres de Cleveland et de Chicago ainsi qu’un autre dans sa ville d’adoption, Baden Baden (Allemagne). Une exposition sur Boulez a également eu lieu au Musée de la musique (Philharmonie de Paris) et des événements d’envergure ont eu lieu au Centre Barbican de Londres.
© Ircam-Centre Pompidou, 2015
Sources
Paul GRIFFITHS, Boulez, Oxford Studies of Composers, vol. XVI, London, Oxford University Press, 1978.
G. William HOPKINS, et Paul GRIFFITHS, “Boulez, Pierre”, in The New Grove Dictionary of Music and Musicians, 2e éd., Stanley Sadie et John Tyrell (éd.), Londres, Macmillan Publishers, vol. IV, 2001, p. 98-108.
Dominique JAMEUX, Boulez, Paris, Fayard, 1985.
Joan PEYSER, Boulez: Composer, Conductor, Enigma, New York, Schirmer Books, 1976.
DOCUMENT brahms.ircam.fr LIEN |
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LE NOMBRE PI |
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Auteur : sylvain Date : 24/12/2015 |
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Auteur : sylvain Date : 13/11/2015 |
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